Préparez-vous à découvrir un OSNI ! Cet objet sonore nous vient tout droit de l’esprit alambiqué de Pierre Marolleau (Fordamage, My Name Is Nobody, We Only Said) et l’on peine à réellement l’identifier, du moins le classer tant il déborde d’idées et d’influences : est-ce un disque de hip-hop, de noise ou d’indie-rock ? Peu importe dans le fond, ce cocktail musical casse les codes sans pour autant tomber dans le foutraque.
Tout en maitrise, chaque chanson suit sa propre voie, tantôt nerveuse, tantôt oppressante, tantôt mélancolique jusqu’à ce final monstrueux d’intensité que ce soit sur "To get old with her" et sa montée en puissance jouissive ou sur les deux parties de "To stare at something wrong". A l’image de la sublime pochette de l’album (œuvre de Yoann Buffeteau), Goodbye basketball offre un kaléidoscope d’émotions et d’ambiances comme l’illustre parfaitement le schizophrénique "Anger featuring happiness".
Enchainant les trois points tout au long de l’album, ce Goodbye Basketball est une victoire pour Pierre Marolleau qui peut enfin tourner la page d’un basket qui ne se joue plus sur un parquet mais sur une scène dorénavant, accompagné par son équipe de musiciens all-star : Christophe Le Flohic (Totorro), Stéphane Fromentin (Trunks), Benoit Guchet (Bantam Lyons), Ghislain Fracapane (Mermonte) et Astrid Radigue (Bacchantes).
Chronique proposée par Steven Floc’h de l’émission TRANS VINYL EXPRESS.
Titres :
– New shit 1
– Your nights and your days
– Jokes jokes
– Anger featuring happiness
– Your eyes talk
– Gotta click on it
– Hairdressing
– To dream and forget
– Testing the wind
– To get old with her
– To stare at something wrong
